Dire que ça fait bien depuis mes dix-sept ans que je les connais et jamais je ne les avais vu en concert (ni ailleurs du reste). Un dimanche soir glacial d’avril, j’ai donc vu Saga (ou ce qu’il en reste) au Z7.
Pas de chance, le chanteur original a déposé les plaques il y a peu pour des projets solos et le batteur aussi d’ailleurs, mais juste parce qu’il devait en avoir marre après 30 ans de néo-pop-rock-prog-branches-de-lunettes. Avec 30 spectateurs selon la police, 300 selon les organisateurs et 30’000 selon le type de l’entrée, Saga n’a donc pas provoqué d’émeute à Pratteln. Dommage car nos fringants quinquagénaires sont restés de vrais virtuoses du solo malin mais compliqué et dont seuls les intégristes du genre perçoivent la finesse outrageante du triolet double croche en 7/8ème, mais bien sûr joué à l’envers et à une vitesse proche de la lumière.
En résumé, Saga c’est bien.