En lieu et place d’un week-end sportif, le club des 5 a opté cette année pour un petit séjour en Bourgogne. Cette année, pas de trottinettes infernales, de nuits sous tentes, de marches forcées ou de tractions intégrales anglaises. Nul besoin d’être un historien titré pour se situer en Burgondie. A plus ou moins chaque visite de cave, l’autochtone, fier de sa région et de ses origines vous fera un rapide cours d’histoire, afin de vous rappeler où nous sommes et pourquoi le pinot règne en maître dans le secteur.
Parfois, notre accent trahissant nos origines, le Bourguignon encaveur ne peut s’empêcher de se remémorer de douloureux faits historiques, où il fut renvoyé à ses rupestres cuves vinaires, par de solides helvètes fermement décidés à en découdre. Mais laissons l’histoire à l’histoire et revenons-en à nos topettes.
Avec seulement deux petites journées à disposition, nous avons dû faire un choix quant aux caves à visiter. La première faisait suite à de bons souvenirs de 2004, où la dégustation d’un Santenay nous avait laissé les papilles en émoi. Nous y sommes donc retournés. Puis c’est au marché de Beaune et son magnifique centre-ville, que nous nous sommes rassasiés sur une terrasse ensoleillée. A Beaune, on peut dire que l’on mange plutôt bien à la Grilladine. Le menu bourguignon se laisse déguster, accompagné du nectar local, vendu certes un peu cher. Les prix suscitent parfois le débat autour de la table, mais ne changent pas le goût heureusement. Mais les prix pratiqués rendent le vin élitiste dans les restaurants, dommage.
La deuxième demi-journée, consacrée aux Côtes-de-Nuit n’aura pas été vaine. Le Nuit-Saint-Georges tient ses promesses, celles de bonheurs gustatifs et de réjouissances culinaires.
Ach la France….