Catégorie : Carnets de voyages 2009 (Page 5 of 5)

Les nouvelles du port d’Aqaba ne sont pas bonnes, voir pas bonnes du tout. Si le Jolly Nero est bien arrivé et mouille actuellement au large du port d’Aqaba, nous ne sommes pas près de récupérer le Nostromo. Et pour cause, dès demain, c’est les vacances de fin de Ramadan. Si l’activité du port continue, les douanes jordaniennes sont fermées, et sans douanes, pas de container. Au mieux nous pourrons dédouanner le véhicule le 24, sinon le 27 ou alors ……plus tard. il faut comprendre que comme le port continue son activité, les containers s’entassent les jours où les douanes ne travaillent pas.

Il faut dire qu notre bateau devait arriver le 12 septembre, ce qui lui fait quand même cinq jours de retard. En plus il semble que les douanes jordaniennes sont du genre assez lentes.

Moralité, on va louer une 107 et faire les principaux sites prévus. Bien sûr le problème réside dans le fait que toutes nos affaires sont dans le 4×4 et qu’on voyage léger.

Mais l’équipage du Nostromo a plus d’un tour dans son sac et on bouge dès demain !

Ce matin en dégustant notre petit déjeûner, on a vu passer sur cette magnifique mer rouge, qui soit-dit en passant est plutôt bleue, l’objet de notre attente; le Joly Nero. Ce porte-conteneurs ou containers, aux belles couleurs orangées devrait avoir sur son pont le Nostromo qui doit cuire dans sa boite de métal.

Reste à attendre de pouvoir le récupérer, et ça c’est une autre histoire.

Voilà plusieurs semaines que je prépare un périple au Moyen-Orient. La première étape consistait a faire entrer le Nostromo dans un container de 20 pieds dans le port de Gênes…….C’est fait.

Gênes c’est le début de l’Afrique. Des fonctionnaires des douanes pas pressés, des dockers usés mais amusants et surtout un soleil de plomb.

Dans 15 jours si tout va bien, je retrouverai le Nostromo à Aqaba en Jordanie. De là, commencera un trip qui passera par la Syrie, le Liban, la Turquie, La Grèce et pour terminer les Balkans, le tout en 6 semaines.

Beaucoup de frontières à passer, de temps à négocier et des millers de choses à découvir. Autant le dire tout de suite, on a pas fini de transpirer.